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Déterminer si le chien est fou ou normal

Il y a deux sujets complètement différent à différencier. Le quart d’heure de folie et les problèmes de comportement. Le quart d’heure de folie est complètement normal jusqu’a un certain point. Les troubles du comportement doivent être traité par des actions dans le quotidien pour l’aider à se sentir bien.

Le coup de folie du soir et du matin :

Si vous possédez un chien, il est possible que vous ayez déjà été confronté à un comportement qui peut sembler étrange au premier abord. Vous avez peut-être remarqué ces moments où il se met soudainement à courir et à sauter frénétiquement, comme pris d’une bouffée d’énergie incontrôlable. Bien que cela puisse sembler inquiétant, ce comportement ne signifie pas nécessairement qu’il y a un problème neurologique ou une maladie sous-jacente. Au contraire, il s’agit d’une réaction assez courante appelée zoomie ou FRAP (Période d’activités aléatoires frénétiques). Cela se produit généralement lors des transitions de lumière, comme au lever du soleil ou au crépuscule, et cela ne dure que quelques minutes.

chien qui court

Il se caractérise par une course folle en ligne droite ou en cercle autour de vous ou d’un objet. À ce moment-là, votre chien semble entrer dans une bulle où il ne répond plus à vos ordres et ne vous entend pas.

Raison du quart d’heure de folie :

Le coup de folie ou zoomie est une façon pour le chien de libérer un excès d’énergie, de stress ou d’excitation. Il n’est donc pas surprenant de voir ce comportement lorsque vous avez été absent toute la journée ou que votre animal n’a pas eu l’occasion de sortir depuis un moment.

Conseils :

  • Ignorez les moments ou votre chien court dans tous les sens
  • Veillez à ne pas trop exciter votre chien
  • 3 balades par jour de 15 minutes
  • Si votre chien a plus de 16 mois, il doit y avoir un problème dans la gestion du quotidien

Trouble du comportement

Même si l’expression chien fou n’existe pas vraiment dans le langage médical vétérinaire, je la trouve assez imagée, surtout lorsqu’elle est associée aux pathologies comportementales que sont les troubles obsessionnels compulsifs désignés sous l’acronyme TOC.

En fait, le chien toqué présente un ou des comportements répétitifs à l’excès qui semble créer chez lui une véritable obsession. Ces gestes n’ont aucune fonction utile et à long terme, ils finissent par causer énormément d’anxiété et nuire au bon fonctionnement normal de l’animal.

chien qui se gratte

Contrairement à un chien qui, à l’occasion court après sa queue, les « toqués » sont incapables d’arrêter, au point où plus rien d’autres ne les intéresse. Voici quelques exemples de troubles obsessionnels compulsifs chez le chien :

  • un chien qui chasse des ombres,
  • court après les lumières ou essai de mordre des mouches imaginaires.
  • Certains s’amusent à faire la toupie au point d’en perdre l’équilibre physique et … mental,
  • d’autres s’automutilent en se mordant une patte ou se léchant constamment les flancs.
  • Il arrive aussi de voir des chiens longer des clôtures tels des lions en cage,
  • ronger ou lécher tout ce qui leur tombe sous la dent (roche, jouet, métal)
  • ou simplement s’asseoir et émettre des sons plaintifs comme s’ils étaient en présence d’un fantôme ou s’ils voyaient des éléphants roses !

Le diagnostic n’est pas toujours simple à poser car il est importe de bien différencier un trouble obsessionnel compulsif d’une simple mauvaise habitude légèrement répétitive.

Une fois confirmée, il faudra tenter d’éliminer, si c’est le cas, la cause médicale qui aurait pu déclencher le comportement. Par exemple, une maladie cutanée ou même de simples puces causant de fortes démangeaisons, pourrait amener un chien à se lécher sans arrêt et donner la fausse impression qu’il souffre de TOC. Tout élément de stress causant de l’anxiété ou de l’ennui devra aussi être éliminé : un chien laissé toujours seul et souffrant d’anxiété peut finir par développer ce genre de comportement. On suggère alors d’augmenter les activités physiques avec l’animal, question de lui trouver autre chose de plus intéressant à faire et surtout, ne pas s’occuper du chien lorsqu’il recommence ses obsessions.

Évidemment, l’utilisation d’antidépresseurs agissant sur les neurotransmetteurs au niveau du cerveau peut être intéressante pour aider votre chien à se sortir de ces parfois désespérants troubles ! N’oubliez pas que les traitements ne doivent pas être automatique, il y a parfois des solutions à trouver avec votre comportementaliste. Si vous êtes sur la région de Bordeaux et que votre chien souffre de ce types de problèmes. N’hésitez pas à me contacter.

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